Voilà 48h que nous sommes arrivés sur le sol Canadien, nos horloges internes sont encore bien déréglées mais nous commençons à avoir la bougeotte !
La ville nous appelle et malgré les 5cm de neige tombés pendant la nuit, nous décidons donc de visiter notre premier appartement ! Quelques dollars en poche nous prenons la direction du Métro le plus proche.
Les grandes rues et avenues nous perturbent encore beaucoup, et pour ne pas se perdre nous passons demander à notre « blonde » un peu folle du primeur de la veille où se trouve l’entrée du métro. Quelques centaines de mètre plus loin, première épreuve, il faut passer une lourde porte coupe-vent pour entrer dans la station du Métro.
Enfin nous retrouvons un peu de chaleur ! Il fait seulement -3°C dehors et le vent nous glace le sang. Nous achetons nos deux premiers tickets de Métro « journée » à 9$, puis nous prenons longuement le temps d’analyser le plan du métro (pourtant assez simple).
Nous descendons sur le quai du métro et première impression… c’est super propre ! Au revoir les odeurs désagréables de certaines grandes villes Françaises et les sols minés de vieux chewing-gum et de mégots.
Quelques minutes plus tard, dans un grondement lointain, notre métro arrive. Ma première réaction : « A Montréal, les Métros ils ont des pneus !! ». Certes, je n’en ai pas pris d’autre, mais je m’attendais à voir des rails comme les Trams de Grenoble.
20 Minutes plus tard et après un changement de ligne, nous arrivons sur le plateau du Mont-Royal. L’appartement à visiter est à 6-7 rues de la notre, une éternité sous la neige et le vent…
La visite de l’appartement se passe mais… ce n’est vraiment pas le coup de cœur. Ce sera donc un autre !
Sur le chemin du retour, le vent est cette fois-ci dans notre dos. Nous pouvons enfin lever la tête et admirer un bout de l’Avenue St Denis. Nous retrouvons une architecture très anglophone, un théâtre, des bars, des cafés et autres commerces. Une chose est sure, St Denis nous reviendrons !
Le temps de boire quelque chose de chaud, et nous voilà sur le chemin du retour.
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